Titre mystérieux, casting envoûtant, c'est par un hasard total que je me retrouve à voir Beauté Cachée au cinéma pendant les vacances de Noël. N'en attendant rien, car on l'avait convaincu de m'y rendre au dernier moment, j'ai tout de même réussi à être déçu. Déçu de ce gâchis énorme qu'est ce film.
Palette d'acteurs
La première demi-heure de Beauté cachée est intéressante et donne bien envie de découvrir la suite du film, car et c'est le point fort du film, tous les personnages sont très attachants. C'est un vrai plaisir de voir autant de grands noms jouer ensemble, d'avoir un Will Smith (encore sur la corde très drama) mais ici avec un personnage intéressant à développer avec cette idéologie originale "Amour, Temps, Mort". Ces mêmes concepts seront ensuite personnifiés en acteurs de théâtre, un poil trop dramatique (sérieusement je n'ai jamais vu quelqu'un faire du théâtre comme Helen Mirren).
La saison de Noël est également propice à de jolis plans sur New York, et il est plutôt sympa de voir tout ces dominos tomber, représentation de la dégradation de Howard.
Un concept sous-exploité
Mais trop vite, le récit tombe à l'eau, tandis que la solution préparé par les associés d'Howard prend forme. Les ficelles des deux twists finaux deviennent rapidement visibles, et l'on prend trop peu de plaisir à suivre les affrontements entre Howard et les acteurs, ceux-ci tournant trop vite au profit d'Howard, qui fuit chacun des affrontements par une idée aggressive et change tout de même d'idée un peu plus tard dans le film... Une grosse faiblesse sur ce concept, trop facile et artificiel pour en être intéressant. On peut même le résumer de cette manière:
1 - Chaque associé parle à son acteur, ils planifient l'échange
2 - Chaque acteur échange avec Howard, ils ne sont pas d'accord
3 - Howard va mal, Howard réfléchi, Howard fait du vélo
Et le schéma se répète deux fois!! Voir même plus que ça étant donné que chaque associé va devenir l'objet d'une résolution d'un problème personnel à l'aide de l'acteur... très attendu d'ailleurs.