7.5: Elle s'appelait Olivia
New-York: Howard n'est plus le même homme depuis 3 ans et un événement tragique ayant frappé sa famille. Il n'a toujours pas pu faire son deuil et son travail s'en ressent. Lorsqu'il avoue à ses trois collègues, traversant chacun sa propre épreuve, qu'il écrit des lettres non pas à des personnes mais à des sentiments, le trio tente de lui venir en aide en donnant vie au temps, à l'amour et à la mort, auprès de qui leur chef et ami montre une profonde rancune.
Faire son deuil, en voilà une épreuve difficile, parfois impossible. Le traiter est davantage sensible et sortir le film en période de fêtes peut être une véritable thérapie à risques.
La direction prise par le film a de quoi interpeller pendant une bonne heure: l'on sourit plutôt face à cette initiative visiblement vouée à l'échec et en pensant deviner son issue, d'où une certaine crainte de déjà vu.
Seulement Frankel nous réserve une surprise finale du même acabit émotionnel que Still life et sans bien sûr dévoiler l'issue, je puis juste, et je sais de quoi je cause, vous recommander cette expérience si vous êtes un peu un Howard, et surtout de rester jusqu'à la fin, même si, comme Howard, vous douteriez du bien fondé de cette tentative de deuil. Elle va vous rester ancrée un long moment et quels acteurs notamment Keira Knightley, Michael Pena et Will Smith.