on regrettera la mise en scène amorphe
Second long-métrage pour le français Oliver Hermanus qui s'est attelé à un drame sociétal dont l'action se situe en Afrique du Sud (et a été en partie tourné en afrikaan, une langue germanique issue du néerlandais). On y découvre un père de famille (homosexuel) aux pulsions de plus en plus incontrôlables, surtout depuis qu'il a fait la connaissance d'un jeune homme d'une vingtaine d'année. François est un homme torturé, il vit dans l'Afrique du Sud post-Apartheid, il est blanc, homosexuel (mais il ne l'a jamais révélé), il parle l'afrikaan alors que le reste de la population parle anglais, bref tout est fait pour le déstabilisé et sa rencontre avec le jeune (et séduisant) Christian (pour qui il envie sa beauté), ne va pas faciliter les choses, pire, elles vont empirer. Ici, il est à la fois question de racisme et d'identité sexuelle, à travers un drame dont la prestation de Deon Lotz ne laisse pas indifférent. Néanmoins, on regrettera la mise en scène amorphe de Oliver Hermanus.
Pour la petite anecdote, Beauty (2011) fut présenté lors du 64ème Festival de Cannes où il fut nominé à 4 reprises (il est finalement reparti avec la Queer Palm, le prix récompensant les films aux thématiques LGBT : lesbien, gay, bi & trans).
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