Beetlejuice Beetlejuice par RedacJack

Tim Burton revient en forme après 36 ans, avec les toujours très bons Michael Keaton, Winona Ryder et Catherine O'Hara, avec la truculente suite de Beetlejuice.

Les suites 20 ou 30 ans plus tard ne donnent jamais rien de folichon en général (la suite des "3 Frères" des inconnus, "Les bronzés 3", récemment "le flic de Beverly Hills" (même si celui-ci est regardable)) mais là, force est de constater que Burton s'amuse autant aujourd'hui qu'au début de sa carrière.

Visuellement on mélange le meilleur du moderne et de l'ancien et surtout de l'ancien; thématiquement c'est pareil et surtout quel plaisir de ne pas avoir les éléments forcés de ces dernières années où il faut absolument un personnage gay, ou trans, ou un représentant de tous horizons (là je n'ai pas souvenir d'avoir vu d'acteurs ou actrices d'origine asiatique, espagnole, arabe ou africaine, ce qui en soit est un exploit vu la puissance des lobbies ou associations en tous genres).

Burton replonge donc dans son univers morbido-comiquo-gore et nous délivre une sucrerie qui fait bien plaisir en ces temps de disette cinématographique.

L'histoire et les personnages ne sont pas du tout fouillis comme on peut l'entendre à droite et à gauche, ici et ailleurs, et la durée est la même que le film d'origine et nous épargne des scènes à rallonge comme c'est la mode et une durée excessive pour rien.

Drôle, inventif et surtout, vraie bonne suite et pas un piètre remake ou reboot, Beetlejuice 2 est donc la bonne surprise de l'année.