L'histoire d'un bar, Le Belgica.
Au départ, ce lieu se développe autour d'un idéal de tolérance, d'humanité et de liberté, mais il va progressivement perdre son âme et devenir une machine à fric..
Les thèmes abordés sont variés : la création d'entreprise, le milieu de la nuit, les excès, la fraternité, la paternité, la dérive sécuritaire..
Les personnages principaux, deux frères, sont très attachants. Leur relation évolue au fil du temps, en même temps que ce lieu.
Seul bémol : la seconde partie est un peu longue avec des scènes de débauche qui s’enchaînent, même si elle permet de bien cerner les tentations nocturnes auxquels les protagonistes sont confrontés.
Après les deux claques La Merditude des Choses et Alabama Monroe, c'est un nouvel essai transformé pour Felix Van Groeningen.
Cette histoire inspirée de son histoire personnelle (dans son enfance, son père a tenu un bar similaire à Gand en Belgique) s'attache une fois encore à l'humain, et son évolution en temps qu'élément dans un milieu qu'il ne contrôle pas toujours.
On restera avec cette question :
Toute initiative aussi bonne soit-elle est-elle vouée a être déformée par le besoin de rentabilité ?
Espérons que les initiatives de Felix, à qui Hollywood fait les yeux doux, restent toujours aussi sincères, réfléchies, travaillée.
critique publiée sur http://critique-ouverte.blogspot.fr/2016/03/belgica.html