Belladonna est considéré comme le troisième film d’Animerama, bien que cette fois-ci Tezuka n’était plus de la partie.
Avec un studio Mushi production au bord de la faillite, Eiichi Yamamoto décide de créer une oeuvre très expérimentale, avec une imagerie unique, et des plans fixes très esthétiques qui arrivent à masquer un manque d’animation flagrant.
Le sexe est encore un élément majeur de Belladonna mais cette fois-ci, le thème fait partie intégrante de l’histoire, qui raconte les tourments d’une jeune française à l’époque médiévale qui se fait violer par à peu près tout ce qui se passe, y compris Satan qui lui permet d’obtenir sa vengeance en se laissant consumer par le mal. L’histoire grossièrement résumée est plutôt intéressante, même si je reste sceptique concernant le déroulement de la fin.
Mais plus généralement, je ne suis pas quelqu’un capable de rester devant son écran devant un ‘pinku eiga’ en me tâtonnant le menton à réfléchir au sens profond de la vie. C’est sans doute ma trop grande pudeur mais ça reste beaucoup de cul malsain, avec une présentation souvent grotesque, et mon cerveau a juste eu envie de décrocher en attendant que ça passe.
Donc malheureusement, même si Belladonna est un film intéressant, je n’ai pas aimé l’expérience. A la limite, j’ai encore préféré Senya ichi monogatari. Cela dit, si vous êtes un étudiant en art ou amateur du genre, vous allez peut-être adorer.