Fernandel et Charpin sont des marchands de berlingots sur une fête foraine; jusqu'au moment où un malfrat incendie nuitamment leur stand. A la suite quoi, le duo exerce différents petits métiers.
Sur un sujet du scénariste et chansonnier Jean Manse, souvent associé à Fernandel, le réalisateur Fernand Rivers réalise une petite comédie inepte, contemporaine des nombreux nanars d'avant-guerre tournés par Fernandel. L'idée d'associer Fernandel à Charpin dans un numéro de duettistes inséparables et maladroits n'était pas mauvaise en soi mais le scénario est vraiment trop bête et foutraque pour déboucher sur une comédie valable. Les gags sont stupides et les aventures de François et Victor sont comme une suite de sketches sans queue ni tête. La réalisation en reproduit l'incohérence.
La comédie n'a aucune suite dans les idées ni structure. On le mesure à ce nourrisson que, nous-dit-on, Victor et François ont recueilli et qui n'a strictement aucune utilité scénaristique ni signification, qu'on ne voit que deux ou trois fois, comme coupé au montage! A moins que ce ne soit pour nous convaincre que les deux amis sont aussi des braves types. Ils n'en demeurent pas moins deux personnages dérisoires.