Ici vous pouvez spoiler !
« Je n’ai jamais économisé mes forces pour le retour »
Bienvenue à Gataca c’est d’abord un film à aborder avec le ressent. L’intellect doit être mis en veilleuse.
C’est un film qu’on ne peut recevoir sans abandonner son jugement. Car oui les effets des années 90 ne sont pas du plus bel effet, oui pour un film de SF il n’est pas séduisant visuellement. Mais là n’est pas le propos et s’arrêter à ça, c’est passer à côté de l’essentiel.
Gataca c’est l’histoire du rêve de quitter un monde compétitif, intolérant, élitiste et vide d’amour. C’est l’histoire d’accomplir son rêve par la volonté et la force d’âme et donc de l’humanité la plus pure qui nous habites, car seul l’amour peut alimenter une énergie si puissante. Ce rêve n’est pas égoïste, il est vitale. Le héros n’a d’autre quête que de partir de cette planète car il ne peut accepter -inconsciemment- d’y vivre.
C’est un film à la musique viscéral qui à chaque entrée vient me saisir d’une chaire de poule intense, comme un frisson impalpable, qui m’entraîne dans une spirale onirique infini.
Gataca est un film coup de cœur, de ceux qu’on est heureux d’avoir la chance d’avoir connu, et de pouvoir revoir à nouveau, indéfiniment.