Un film,avec un casting trois étoiles (Emma Stone;Jesse Eiengerg et Woody Harrelson) ; franchement il ne m'en fallait pas plus pour me précipiter dessus. Sans oublier le morceau For Whom The Bell Tolls de Metallica . Puis, on ne va pas se mentir ; il suffit de prononcer Road Movie pour que je ne tienne plus en place tel un gosse qui attend de pouvoir.
Mais je dois bien avouer, qu'après l’échec cuisant de Venom (2018) ; je boudais les films réaliser par Ruben Fleischer. Mais bon après avoir récemment revue Gangster Squad (2013) que j'ai adoré et le fait qu'au moment où j'écris cette critique. Il ne reste que quelques heures avant que j'aille voir au cinéma Retour à Zombieland.
Cependant, je dois bien avouer qu'avant me lancer dans l'aventure de cette comédie horrifique ; j'étais asser hésitant. Car les films de zombies racontent toujours la même chose. Survivre, contre des âmes en peine bavant et errant sans but à travers les longs métrages. Car, en effet, même si ces derniers portent sur leurs épaules de macchabée ambulant ; la lourde tâche du genre horrifique zombifié;semblent être un répertoire qui pourrit à vue d’œils. Cela, nous le constatons en particulier pendant les années 2000. Puisque, les œuvres qu'il soit sous forme de films et ou de série ont surgie de terre tous les quatre matins. Pour raconter quoi ? Toujours la même chose ! Survivre dans un milieu hostile post-apocalypse. Bref, il est indéniable de supposer à juste titre, que cette recette est une pompe à fric qui s'épuise.
Mais bon comme je l'ai dit en introduction ; c'est le casting trois étoiles qui m'ont fait regarder ce film. Mais en mettant entre parenthèses le casting. Nous pouvons voir ce Road-Movie comme une fuite du genre. Puisque, même s'ils sont présents, les zombies de Fleisher ne sont pas l'attraction principale. Au contraire, ils sont relégués au second plan ; tels des obstacles à franchir pour avancer.
Car en effet, ce film s'émancipe des codes du genre pour axer le côté psychanalyste de notre bande de joyeux ( pas si joyeux en fait de compte ) lurons qui traînent derrière eux ; un passée plus ou moins lourd.
Colombus (Jesse Elsenberg) : après les débuts de l'épidémie ;cet étudiant d'Austin (Texas) pars pour Colombus pour savoir si ses parents sont toujours en vie. Malgré le fait qu'il ne soit pas très proche de ces géniteurs, ce jeune étudiant peureux et ancien geek ; survie tant bien que mal en suivant des règles de survie face aux zombies qu'il à lui-même mis au point.
Tellahassee (WOODY Harrelson) : en dehors d'être le premier compagnon de voyage de comlonbus. Nous pouvons le voir comme un pseudo Roi Arthur marginalisait qui est à la recherche d'un twinkie. Cependant, il cache bien son jeu car, même s'il ne laisse paraître qu'un dingue zigouillant des zombies comme passe-temps en attendant de trouver son twinkie. C'est une âme détruite part la mort de son jeune fils.
Petite parenthèse : car dans ce monde apocalyptique ou l’attachement et signe de faiblesse ; nos principaux protagonistes s'appellent uniquement pars leurs noms de lieux de destination.
Puis, les deux hommes rencontreront dans un supermarché (en pleine quête de twinkies) les deux derniers membre de la bande :
Wichita (Emma Stone) : une jeune femme qui ne fait confiance en personne à l’exception de sa petite sœur. Elle n'hésite pas à manipuler autrui pour survivre coûte que coûte. Ceci n'est qu'une supposition personnelle. Mais je pense que très jeune, elle a été seule à s’occuper de sa petite sœur donc elle fera tout pour la protéger et réaliser ces rêves.
Little Rock : la benjamine de la bande et complice de ça grande sœur Whichita. Elle rêve d'aller au parc d 'attractions « Pacifique Playland ».
Nos quatre principaux apprendront donc à se connaître puis finiront petit à petit pars composer famille. Ainsi donc, le massacre de zombie n'est relégué qu'au rôle de fil conducteur pour réunir ces solitaires pour une aventure disjoncter et plaine de massacre de zombies affamé de chair fraîche.
Pour conclure, je trouve que cette comédie horrifique casse les codes du genre. Puisque même si les zombies sont présents ; le fait de les reléguer au « second plan » pour accentuer l'axe sur le profil psychologique « torturé » des principaux protagonistes est indéniablement mis en avant. Je vous recommande donc chaudement cette œuvre. Car si vous aussi, vous sentez que les films qui parlent de zombies s'essoufflent ; vous voilà devant une belle surprise.