Encore une comédie horrifique basée sur la fin du monde ! Encore oui, mais elle ne se base pas sur du déjà vu !
Zombieland a été pour moi une énorme surprise. A l’instar de Shaun of the dead, je m’attendais à du déjà vu mais aussi et surtout, à un gros navet. Je me trompais énormément. Un bon road-movie, une excellente comédie horrifique : Bienvenue à Zombieland !
Tout d’abord, parlons des acteurs et des personnes hauts en couleur.
Le plus frappant (et c’est le cas de le dire), c’est Woody Harrelson/Tallahassee qui se montre en très grande forme dans ce film : il dézingue tout sur son passage. Chaque objet peut lui servir d’arme et il est très dangereux. D’abord antipathique, il se révèle être un véritable atout du film : drôle dans ses paroles et ses gestes et surtout, de plus en plus amical avec les autres.
Jesse Eisenberg, Emma Stone et Abigail Breslin ne nous laissent pas sur notre faim non plus : entre le premier qui se retrouve dans des situations toutes plus loufoques et drôles les unes que les autres et les deux filles qui passent leur temps à se foutre de la gueule des deux premiers, on ne s’ennuie pas une seule seconde.
A noter aussi la magistrale apparition de Bill Murray dans son propre rôle qui est tout à fait convaincant et tordu !
Les scènes sont géantes, notamment celles de dézingage de zombies par Tallahassee mais aussi celles qui se passent dans le parc d’attractions Pacific Playland.
Les dialogues et les répliques sont géniales et deviendront forcément cultes. Je parle des règles de Columbus : avoir un bon cardio, le double tap et surtout, ne pas être un héros… Mais aussi les paroles des deux hommes sur la vie, sur comment devenir un homme et surtout, sur les Twinkies que Tallahassee cherche désespérément !
Bien sûr, on peut lui reprocher d’avoir copié son homologue britannique, Shaun of the dead, mais ces deux films sont pour moi très différents dans le sens où on a l’humour british d’un côté et l’humour ricain de l’autre, et ça, ça fait toute la différence.
Le seul point négatif au film serait sa courte durée (1h30 à peine) ce qui nous laisse un peu sur notre faim : on en veut encore ! Vivement la suite !