Zombieland: un film qui fait plaisir à voir

       Ecrit par Rhett Reese et Paul Wernick, le premier ayant été scénariste sur Monstre et cie, le film est la première réalisation de Ruben Fleischer, le réal de l'efficace Gangster squad. Le film nous fait suivre un personnage appelé Colombus joué par Jesse Heisenberg.  Il survie dans ce monde grâce à sa liste de règle, comme ce méfier des toilettes par exemple. Il va vite faire la rencontre de  Talahasee interprété par Woody Harelsson dans un rôle lui convenant à merveille. Tout deux allant vers l'Ouest ils décident de faire équipe. Très vite le film va prendre la forme d'un road movie avec des zombies et comme dans beaucoup de ces films est utilisé un mac guffin, un prétexte pour faire avancer l'histoire. Ici c'est la recherche acharnée de Talahasee pour retrouver dernier tweekie du pays, cela va leur faire rencontrer deux sœur, Little rock et Wichita joué par Abigail Breslin et **EMMA fucking STONE**. Le groupe de survivant passe donc de deux à quatre, ils vont tous vers Pacific Playand, un parc d'attraction près de Los angeles, destination initial des deux sœur.  Je ne vais pas allé plus loins pour ne pas spoilé mais sur le chemin le film va créer un des caméos les plus cool vu au cinéma. 
Ce film est fou, genre vraiment et il brille par son rythme et son dosage. Il ne dure que 1h28, il ne manque rien et rien n'est en trop. Niveau réalisation c'est pas un truc de fou mais ça fait très bien le taf, surtout pour une première réalisation, le jeu avec les panneaux des règles qui se fondent dans le décors est vraiment une bonne idée bien executée, ça donne un coté sincère au film sans que pour autant il en fasse trop. On sent constamment, trop peut-être, l'application avec laquelle a été réalisé le film. Tout cela avec une belle brochette d'acteur qui par leur seul jeu donne un groupe de survivant qu'on a envie de suivre malgré une apparence des plus cliché. Dans ce film, rien n'est vraiment original en apparence mais c'est fait avec une tel justesse et une tel sincérité que lui reproché ça serai pinaillé, en plus le film tente un mélange de registre qui marche plutôt bien, on passe sans problème d'une scène de tension à une scène de comédie puis de forte émotion en passant par de la comédie romantique. Et puis la bande son déchire vraiment, sérieusement passé de the black keys au Raconteurs en moins de 5 minute c'est juste fou pour les oreilles.
Pour conclure beaucoup de personnes sont persuadé que les vrais zombies marchent et que ceux qui court sont des infectés, comme dans 28 jours plus tard, mais j'ai toujours trouvé cette réaction de rejet stupide, ils n'essayent pas de voir quand est-ce qu'un zombie qui court est plus intéressant à utiliser qu'un zombie qui marche. Et c'est le cas dans Zombieland, l'aspect principale du film c'est la comédie, l'horreur n'est que secondaire et c'est pourquoi il ne pouvait pas consacré trop de temps à mettre de l'angoisse dans le film, au risque de créé une sensation de mauvais dosage, comme si le film n'arrivait pas à choisir son genre, et c'est en ça que l'utilisation de zombie qui court est intelligente, l'angoisse dans le film est ponctuel et rapide, elle est là quand il faut et ne déséquilibre pas le film.
Colium
9
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le 10 avr. 2016

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