Au pays où les somnolents sont rois
La presse française semble aveuglé par la prestigieuse récompense et s'accorde au film noir. Suis-je bête? Inculte? Ou tout simplement hermétique à la culture chinoise? Comme les personnages-marionnettes qui n'ont rien d'humain. Désarticulé? Froide comme de la porcelaine? Je ne suis pas ventriloque et ces caractéristiques propres à un certains cinéma élitiste chinois trop en vogue n'a aucun impact sur moi. Le film noir n'en a que les apparences. Puisque notre intérêt se perd dans un mélo incompréhensibles de motifs plus différents les uns que les autres? Passer 1h46 à se demander "qui est quoi du pourquoi il fait ça avec comment c'est bien gentil". Le challenge ne me dérange pas, mais... lorsqu'il est gratuit ou au service d'un quelconque message auteuriste prétentieux, j'ai tendance à ne pas courber l'échine et sortir les griffes. A bailler tout du moins. L'antipathie semble donc au coeur d'un sujet soit disant contemporain. Malgré quelques rares très agréables plans dignes de ce que l'on peut appeler cinéma, l'ensemble reste décousu, incohérent et d'une maladresse aérienne. Car oui nous sommes très loin, plus haut que terre, au pays où les somnolents sont rois.