Hommage Grindhouse : Sanders en mode "funky".
Rodriguez a utilisé le concept à la sauce mexicaine pour son « Machete », voici le vrai hommage à la « blaxploitation », ces films bis où les afro-américains prennent leur revanche sur les réalisateurs blancs qui avaient tendance à les cantonner à des rôles de sous-fifres ou de méchants. Et « Black Dynamite », signé de l'inconnu Scott Sanders, est une vrai réussite. L'hommage est maîtrisé de bout en bout avec un ambiance d'époque méticuleusement recréée, des musiques ultra funkies, un personnage principal efficacement caricatural et des scènes d'action à la fois remuantes et fort sympathiquement ridicules. « 100 % dynamite » mais également 100 % drôle à l'instar de certaines scènes comme l'exercice de déduction totalement ubuesque ou le fight final avec Nixon. Le rôle principal est également excellemment porté par un Michael Jai White qui s'amuse tout comme les seconds rôles. « Black Dynamite », un héros tellement cool qu'il peut tirer 10 balles avec son revolver à 6 coups sans recharger. Un héros tellement cool que les voitures explosent sans qu'il ne touche le réservoir. Un héros tellement cool que tous les gamins du quartier ont un père inconnu qui s'appelle comme lui.... « Black Dynamite » : de la « coolitude » en barre. Bon hommage.