Pin Pon

Petit film qui pourrait être bien s'il tentait pas d'en faire des caisses sur tous les plans. Au niveau du scénario, on a vite pigé que la vie c'est de la caca, pas besoin de le décliner sur ce qui semble des heures le nihilisme de chaque situation.

Mettre le nez dans le caca ne sert déjà pas à l'éducation des chiots pour les rendre plus propre.

Et allez, un malade de plus, des blagues cracra, de la bagarre, des insultes, de la bouffe dégueux, du métal, les filles qui se barrent et les gens qui font rien qu'à mourir.

Il manquerait plus qu'il pleuve.

La mise en scène et l'édition sur-sature l'image de flash, de couleurs crues, de plan bref, très serrés, opprimant et que je te rajoute en fond, des sirènes, des cris, des pleurs à fond les potentiomètres.

Il doit exister des clubs, des raves party moins criardes, nettement plus calme que ce film.

Les acteurs s'en sortent bien, avec le père Sean Penn qui a une trogne qu'on dirait qu'une grosse bête l'a mâchouillée et recrachée, il fait du Sean Penn, mais bien. Le petiot Tye Sheridan s'en sort bien dans le rôle du pale soleil d'hivers par temps de brouillard épais.

Mais à force d'en faire trop, l'impact de l'ensemble en pâti et on finit comme les newyorkais à s'en foutre de tout...