Sauvaire tente de faire film de la violence quotidienne que rencontrent les pompiers de New York. mais cette descente aux enfers finit par tourner en rond, comme une boucle sans fin. Les ralentis s'accumulent pour pointer un peu trop lourdement la confusion. La rédemption pour les uns, la damnation pour les autres. Black Flies n'arrive pas à s'extirper de son manichéisme. C'est dommage. Les belles images finissent par n'être que cela.

hubertguillaud
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2024

Créée

le 22 avr. 2024

Critique lue 26 fois

1 j'aime

hubertguillaud

Écrit par

Critique lue 26 fois

1

D'autres avis sur Black Flies

Black Flies
murron
6

Critique de Black Flies par murron

Haletante mise en scène de Jean-Stephane Sauvaire (Johnny Mad Dog) dans le chaos des rues de Brooklyn, au plus près de la violence miséreuse et pourtant quotidienne des infirmiers urgentistes, à la...

le 24 mai 2023

15 j'aime

Black Flies
dosvel
7

La Violence Urbaine

𝐴𝑠𝑝ℎ𝑎𝑙𝑡 𝐶𝑖𝑡𝑦, réalisé par Jean-Stéphane Sauvaire, nous transporte dans un New York d’une brutalité sans filtre, où le quotidien des ambulanciers devient le théâtre de la désintégration...

le 4 oct. 2024

14 j'aime

Black Flies
RocketMan21
8

Percutant

La mise en lumière d'un métier trop peu souvent mis en avant dans les films: les ambulanciers. Coup de projecteur sur ceux de New York. JS Sauvaire réalise un long métrage à la limite du...

le 20 mai 2023

6 j'aime

Du même critique

Samuel
hubertguillaud
10

Emballant !

D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...

le 12 mars 2024

54 j'aime

Homo deus
hubertguillaud
2

La technologie, une religion qui s'auto-réalise

Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...

le 29 août 2017

33 j'aime

14

The Irishman
hubertguillaud
2

Du cinéma naphtaline !

Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...

le 1 déc. 2019

24 j'aime

2