Le Zorro oublié
S'il existe un domaine où le film n'était pas très aisé, c'était de trouver le juste équilibre entre les clichés et... le racisme. Autant dire que ce n'est jamais gagné.Peut-être que dans dix, vingt...
Par
le 7 nov. 2022
8 j'aime
6
Un jeune homme quitte la France pour revenir dans son Afrique natale afin de revoir son grand-père. Car, étant retrouvé dans une poubelle quand il fut bébé, il ne sait pas qui sont ses parents. C'est un type lâche, vantard, et qui ne pense qu'à rien faire de sa vie, mais un concours de circonstances va la transformer en justicier, Black Snake.
Quelques années après sa sortie, le film n'existe pour ainsi dire plus du tout, sauf qu'il fut un des plus gros bides du cinéma français de 2019. C'est en partie vrai, car honnêtement, je me demande où se trouvent les 9 millions d'euros à l'écran, certainement pas dans l'écriture que je trouve parfois facile, allant même copier (ou plagier ?) le sketch Jésus II des Inconnus. Mais il est évident que sans Thomas Ngijol, le résultat serait considéré comme raciste, car les potards sont parfois poussés loin avec l'accent forcé des personnages Africains, ou les personnages de Edouard Baer ainsi que Bernard Menez, qui joue le président français, qui poussent loin la caricature sur les noirs.
Mais je ne peux pas nier que c'est parfois drôle, notamment le combat entre Black Snake et l'homme de main de Baer joué par Jérôme Le Banner, ou alors le personnage du jeune voleur, plus intéressant qu'il n'y parait. Quant à Thomas Ngijol, j'ai l'impression qu'après Fastlife, qu'il joue encore sur le thème de l'usurpateur, avec à peu près la même scène en boite de nuit où il va draguer (et coucher) avec la première venue. Karole Rocher, compagne de Ngijol et coréalisatrice, assure la partie sérieuse du film, tout comme un OSS 177, mais j'aimerais la voir rire, au lieu de tirer la tronche comme dans une grande partie de son œuvre.
Black Snake est clairement dans le registre de la parodie, qui veut également surfer sur la vague de super-héros, et le résultat est à moitié raté. Ou à moitié réussi, tout dépend...
Créée
le 21 juin 2022
Critique lue 71 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Black Snake, la légende du serpent noir
S'il existe un domaine où le film n'était pas très aisé, c'était de trouver le juste équilibre entre les clichés et... le racisme. Autant dire que ce n'est jamais gagné.Peut-être que dans dix, vingt...
Par
le 7 nov. 2022
8 j'aime
6
Clotaire Sangala,parisien d'origine africaine,revient au pays pour voir son grand-père mais il découvre un état en perdition sous la coupe de politiciens pourris et de bandes...
Par
le 1 mars 2022
6 j'aime
10
A l'heure où Marvel présente son premier film de super-héros noir avec Black panther (il était temps) , le réalisteur Thomas NGijol présente une version décomplexée et burlesque avec son Black Snake,...
Par
le 2 août 2020
6 j'aime
Du même critique
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
44 j'aime
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9