"Black sunday" / "Un dimanche terrifiant" est mon premier Frankeneimer et même si j'aurai préféré trouver "The Manchurian candidate" lors de ma dernière visite à la médiathèque j'ai quand même eu une bonne surprise.
Ayant, après coup, lu pas mal de critiques du film sur le site je ne vois pas trop ce que je pourrai dire de plus...
Par contre j'ai l'impression que peu de gens on compris la fin comme j'ai pu la voir.
Pendant les deux premieres heures j'ai visionné "Black sunday" puis le film se transforme en "Un dimanche terrifiant", traduction bien nulle qui renvoie à une imagerie de film catastrophe... Et c'est le cas, c'est une catastrophe !
C'est assez étrange, certains disent que Frankeneimer évite le manichéisme... Je ne suis pas sûr. Personnellement j'ai bien plus pris partie pour les terroristes que pour le "défenseur du bien" qui m'a paru antipathique du début à la fin, limite nanardesque, un peu comme le personnage de William Petersen dans "To live and die in L.A." (tiens d'ailleurs j'aurai bien aimé voir une version de "Black sunday" réalisé par Friedkin, ça aurait pu être intéressant...).
Bref... le film est très bon jusqu'à cette fin apparemment bâclée.
Mais si c'était voulue ? Franky a peut-être "subtilement" essayé de tourner en ridicule le happy end Hollywoodien à grand renforts d'hélicoptères, de pompom girls, de fusillades, de zeppelin Goodyear et de cascades en haute altitude histoire de faire passer la pilule ? Parce que quand, au milieu du film, un étasuniens énumère toutes les souffrances et les humiliations que la terroriste palestinienne a subit dans sa vie puis lance à l'agent israélien un truc du genre "Tenez je vous montre quand même sa photo. Finalement c'est un peu vous qui l'avez créé.", je me dis qu'il a oublié que la patrie de l'oncle Sam existait... ou qu'il a de grosses lacunes en géopolitique... enfin y a un truc qui va pas quoi !
Un peu comme un film assez brillant qui vire au nanar dans son dernier quart d'heure...
Mais bon, c'était quand même super cool de voir les gentils gagner !
La morale est sauve, Youhou !