S'il y a bien une chose qui caractérise les personnages des films de Frankenheimer, c'est leur côté sombre. Et ce n'est pas les personnages de ce black sunday qui échapperont à la règle. Puisqu'ils se retrouvent une fois de plus affublés d'un passé chargé, voir très chargé. Puisque la femme est une fille née en Palestine, dont le père a été tué par les israéliens. Et pour sa mère celle-ci à succombé à un cancer. On se dit qu'elle n'a vraiment pas de bol. Mais ça ne s'arrete pas là, car pour finir le tout sa sœur a été violée. L'autre est un vétéran du Vietnam. Un homme que l'on a élu en héros de guerre, mais qui de retour à la vie civile n'est plus grand-chose. Son passé de pilote d'hélicoptère dans l'armée l'a conduit à un poste de pilote de zeppelin pour la télé américaine. Il est loin d'avoir la reconnaissance qu'il espérait. Le film montre bien le côté jusqu'au boutiste des terroristes. Ce sont des gens qui ne reculent devant rien pour arriver à faire entendre leur cause. Tuer n'importe qui n'est pas un problème du moment que la cause est médiatisée, le ne reste n'a aucune importance. Il peuvent tuer et mourir ça ne compte pas. L'unique objectif est de faire parler du mouvement. Frankenheimer ne savait pas faire court le film s'en ressent, il comporte certains passages moins bons que d'autres. Mais ça ne l'empêche pas d'être efficace. Plusieurs trucages sont cheaps aujourd'hui c'est une certitude. Le final est carrément mal truqué, on passera là-dessus car l'idée de montrer l'attitude des terroristes est réellement bien construite.