Darren Aronofsky est un étrange personnage. Sa filmo est jalonnée de films ayant toujours bénéficié d'accueil mitigé. Jusqu'à présent, soit on adorait Darren, soit on le blairait pas. Un peu comme Gaspard Noé, le genre de cinéaste qui ne provoque que des réactions extrêmes. Jusqu'à Black Swan. Au delà du casting d'acteurs aux interprétations très justes, c'est toute la conception du film qui fascine: son scenario sans fausses notes, l'alliance de la musique et de l'image, l'esthétique glacé et la proximité de la caméra à l'épaule. Débarrassé du surplus formel que l'on pouvait reprocher à ses autres métrages, le réalisateur excelle dans la mise en image de ce faux semblant troublant. Sublime..