Le Dernier jour d'un condamné

Tilikum, Orque "apprivoisé" condamné à mort par SeaWorld. Mort lente, gratuite, voulue, motivée par l'appât du profit. Tilikum n'est pas encore passé à la guillotine mais sa vie se résume à écumer un bassin de béton, à faire le spectacle journalier puis à trainé ces 3000 kilos de puissance dans le bassin de la torture. Et pourtant...Tilikum est patient, cela fait des dizaines d'années qu'il vit cet enfer et il aurait pu (du ?) tuer plus pour "faire prendre conscience" que la captivité et l'orque c'est comme vouloir maitrisé un tsunami avec un mur de papier.

Affolante réalité que celle des orques de SeaWorld...un problème parmi d'autres me direz-vous ? La faim dans le monde, etc....Oui, c'est un problème parmi d'autre.
Mais ce traitement n'est que révélateur de l'irrespect, de la bêtise, de l'ignorance que l'homme montre à un terme pourtant simple : le respect.

Comment pouvons-nous accepter que cet animal en tout point splendide, intelligent, doué d'émotions et de sentiments, soit mise à mort par une société telle que SeaWorld.
Les Orques, à l'état naturelle, n'ont jamais tué (mais attaqué) un humain, à SeaWorld on dénombre plusieurs morts ou des accidents qui auraient pu être grave...simple coïncidence dira SeaWorld. Nous leur dirons qu'ils aillent se faire foncièrement enc*** !
Affolante image d'une gamine avec sa jambe coincé dans un orque de plusieurs tonnes...mais bon dieu de merde quoi ! BON DIEU DE MERDE !

Un reportage intéressant, non par pour donner bonne conscience ou pour nous faire pleurer sur des orques, un reportage qui montre ce que SeaWorld ne veut pas accepter par obsession du billet vert. Blackfish malgré son format classique de témoignages, archives vidéos, etc. capte, raconte, informe, dénonce et je l'espère fera couler cette armée de crevette écervelée qu'est SeaShit.

Tilikum & cie, j'espère que comme Willy tu trouveras ton sauveur. Ce serait un petit pas pour l'homme qui te sauvera mais un pas intéressant pour l'homme. Même en étant totalement innocent de ce massacre, on se trouve avec un sentiment de honte à la fin de ces 1h20. Honteusement réaliste, honteusement tragique...