Le huit-clos, décor désormais assez connu du cadre cinématographique mais qui n'en demeure pas moins redoutablement efficace lorsqu'il est mené de main de maître, est ici l'attrait principal de ce "Blackout" n'ayant curieusement pas eu les honneurs d'une sortie dans les salles françaises. "Main de maître" n'est hélas pas la première expression qui nous vient ici pour parler de la mise en scène de Simon Brand, clairement inspirée par les clips et hélas bien lourdaude à plusieurs moments. Cela dit, grâce à un scénario certes légèrement prévisible (l'inévitable retournement final compris) mais au demeurant assez bien mené et à des acteurs tous impeccables, l’œuvre demeure relativement agréable pendant 80 minutes, et c'est au fond bien tout ce que l'on était venu chercher. Honnête.