Trois personnages se trouvent coincés dans un ascenseur. Face-à-face les caractères apparaissent perturbés, même tracassés. L'un a tué le père de sa copine en la défendant, la deuxième a vu sa grand mère se faire renverser sous ses yeux, et le troisième, un médecin à priori bien sous tout rapport, se révèle être un frappadingue moitié sanguinaire moité pervers.
Sans prêter attention au vilain dicton faiblard - l'habit ne fait pas le moine - sur lequel le scénariste s'est un peu facilement appuyé pour construire le récit, la mise en scène est bien construite, malgré un prologue un peu lent, avec entre autres quelques mouvements de caméra appropriés et des ralentis enrichissants. Une part temporelle qui donne la mesure du huis-clos et des flashbacks qui affirment les personnalités aux moments opportuns,
Black Out est en somme un divertissement plaisant pour les fins de soirée...