Le thème du robot est probablement celui qui plait le plus au romancier Philip K. Dick. Il faut reconnaître qu’il permet des réflexions assez vertigineuses sur la nature humaine, et ce « Blade Runner » en est la plus belle des illustrations. Ce qui me bluffe le plus face à ce film, c’est que j’ai l’impression qu’il ne vieillit jamais. Je le revois régulièrement : il est juste irréprochable. Qu’il s’agisse de la créativité visuelle, de la justesse des dialogues ou bien même de la musique de Vangelis, tout contribue à faire de ce univers futuriste un autre monde absolument sublime sans aucun comparatif possible. Et encore… Dire cela c’est oublier Rutger Hauer… Aaaaah…. Rutger… Son monologue final. Un pur moment de poésie. C’est bien simple, ce film figure sur le podium de mes films préférés, toutes périodes confondues… Et je pense que ce n’est pas prêt de changer de si tôt…