Un conte magnifique, la preuve qu’on peut, en 2012, faire un film muet en noir et blanc sans tomber dans une démonstration chiante ou un hommage désuet et figé (kikoo The Artist).
Les images sont sublimes, les contrastes, la photo, le cadrage, le format d'image y contribuent à merveille et la réalisation utilise des procédés modernes sans complexes et avec grâce.
L’histoire est belle, émouvante, intense, les acteurs font rêver. L’heure 42 passe sans ennui (même si, pour chipoter, j’aurais sans doute coupé les cinq minutes de fin).
Un moment un peu magique et divin.