Après le choc Pusher, NWR revenait avec Bleeder dans un esprit très similaire. L'histoire dépeint la vie de plusieurs jeunes adultes danois dans une ville, chacun d'eux est accablé par leurs quotidiens entre les angoisses sociales et existentielles des uns, le racisme ou les névroses des autres on ressent un profond malaise qui débouchera inévitablement sur des accès de violences. Tout ce climat est augmenté par la réalisation aux corps à corps du cinéaste, avec l'utilisation de focal quasi eye-fish dans des lieux étriqués au possible des appartements ou commerces minables aux rues remplies de graffitis.