Premier film en compétition officielle du PIFFF que je vois, et quel film, une dystopie très proche, et très lumineuse pour un film qui emprunte beaucoup de choses au film d'horreur.
Une atmosphère étouffante, une multinationale qui s'est approprié les droits de vente de l'eau, des personnages tous plus antipathique les uns que les autres, un soleil suffocant, bref Joyce A. Nashawati place là une ambiance de folie pour son premier long-métrage.
Je vais éviter de trop vous en dire, mais c'est un film porté par un personnage, qui est isolé et qui va en baver, c'est le moins que l'on puisse dire. D'ailleurs son interprête, Ziyad Bakri n'a pas du être beaucoup plus à l'aise, lorsque l'on sait que la réalisatrice à tout fait pour le maintenir lui aussi isolé, afin qu'il comprenne ce que vivait son personnage.
Pour le casting, Joyce A. Nashawati à prit la (bonne) décision de prendre des acteurs des nationalités représentées dans le film et n'a pas voulu tricher à ce niveau là (ce qui se fait régulièrement encore aujourd'hui), et ça marche vraiment.
Bref, un film angoissant et à l'atmosphère pesante, qui doit être d'autant plus étouffant si on le visionne l'été, alors vous savez ce qu'il vous reste à faire.
PS: Une fois de plus ne vous fiez pas à la bande annonce qui ne rend pas du tout justice au film.