J'ai vécu un horrible flash-back en regardant ce film. Pas qu'il m'ait rappelé quelques bad trips sous LSD, non. Mais j'ai revécu, en sueur, le pire cinéma des années 80, avec leur esthétique toute pourrite.
Réalisation bling-bling d'abord. Et vas-y que je te fais tourner la caméra en rond autour de l'acteur. Et vas-y que je change d'axe et que je fais tourner la caméra inversant terre et ciel. Et vas-y que j'accumule les gros plans sans intérêt. Et vas-y, encore une louche de travelling caméra épaule dans des couloirs étroits. Et vas-y - j'ai plus faim - si si j'insiste! - que je te travelling latéral l'actrice cheveux aux vents dans sa décapotable. J'en oublie...
La photo ensuite. Que dire de la photo ? Donnez trois projos et deux gélatines - bleu, rouge - à un enfant de 4 ans, je pense qu'il penchera naturellement vers l'ambiance proposée. Les enfants aiment les couleurs vives, c'est connu Pour tous les êtres humains après 5 ans, la photo est absolument dégueulasse.
Les actrices et acteurs font vaguement leur boulot d'actrices et d'acteurs médiocres.
Le scénario recèle autant de surprises que le bilan comptable d'une épicerie de quartier.
Effets spéciaux à la limite du ridicule. Nan, pas à la limite en fait. Effets spéciaux ridicules, voilà.
En somme et pour conclure sur ce nanar interstellaire, n'est pas Gaspar Noé qui veut. Regardez plutôt Climax.