Cinquième film que réalise Josef von Sternberg pour Marlène Dietrich, un film qui va un peu dans tous les sens, c'est agréable, on ne sait pas trop ce qu'il essaye de nous raconter... Et puis, c'est probablement mieux de ne pas savoir...
Herbert Marshall et Marlène ont un gosse, Marlène envoie son mari malade en Europe se faire soigner grâce à l'aide de Cary Grant qui lui fait de l'oeil... Non content d'avoir souillé quelques Lubitsch de son regard bovin, Herbert rajoute à des défauts physiques évidents une immense mollesse et la plus noire ingratitude...
Comme souvent, Dietrich est bien plus belle et meilleure actrice chez Josef qu'ailleurs, elle chante aussi un peu et nulle femme ne porte le costume masculin et le fume-cigarette comme elle sait si bien le faire... La photographie est très soignée et il y a une ou deux scènes vraiment belles...
Ah oui, sinon, il y a un gosse quand même et la fibre maternelle n'est pas très développé chez moi, alors, je rate un peu de l'intérêt de film...