"Blood : Les liens du Sang" annonce le retour de Brad Anderson, après le plus que moyen "Fracture" (certainement pour payer les factures), sur la plateforme au "N" majuscule rouge.
Avec comme postulat de départ - un drame familial banal - la séparation d'un couple et l'adaptation des enfants, B.Anderson nous ouvre les portes d'un conte macabre oscillant entre "Cujo" (1983), "Morse" (2008), "Simetierre" (1989), (2019), mais surtout l'excellent "Antlers" de Scott Cooper (2021). Bardé de toutes ces références, "Blood" s'engage dans la voie du drame social en nous narrant le quotidien de Jesse (MichelleMonaghan), une infirmière en soins palliatifs, qui, après un divorce compliqué d'avec Patrick (Skeet Ulrich), s'installe dans sa ferme familiale avec Tyler (Skylar Morgan Jones), sa fille aînée et Owen (Finlay Wojtak-Hissong), son fils. Partis pour pêcher, Tyler et Owen découvrent un inquiétant bourbier de sables mouvants et de carcasses d'animaux duquel trône un immense arbre mort, que n'aurait pas renié Friedkin ("La Nurse"), ou encore Burton ("Sleepy Hollow"). Un soir, Pippin leur labrador s'enfuit de la maison.
Sans nouvelle depuis des jours, le chien finit par réapparaître, enfin ce qui ressemble au chien semble revenir de l'au-delà. Owen est mordu par l'animal ! C'est alors que "Blood" se mue en un récit désespéré sous fond de légende vampirique. Après l'hôpital, Owen ne désire rien d'autre que du sang humain pour se nourrir ! C'est alors qu'une simple mère de famille se transforme en prédatrice pour sauver son enfant.
Seul petit bémol, quelques explications sur l'affliction du jeune garçon n'auraient pas été de trop pour faire de "Blood" un véritable chef-d'oeuvre !