Justin Chon est essentiellement acteur. Mais il a réalisé plusieurs long. Tous assez méconnu. Et puis arrive Blue Bayou, qui pourrait le propulser…
Antonio LeBlanc est américain. Mais il a été adopté lorsqu’il avait 3 ans. En fait il est coréen et a débarqué trés jeune aux US. Depuis plus de 30 ans il est là. Il a une femme, enceinte, et la fille de sa femme le considére comme son pére. Son pére biologique, elle ne le voit pas souvent. Un jour, victime de violence policiére, Antonio est envoyé en prison… et découvre qu’il n’a pas la nationalité américaine. Le voilà proche d’être renvoyé en Corée…
Pour réalisé ce film, Justin Chon s’est inspiré non pas d’une, mais de nombreuses histoire vraie. Un vide juridique peut en effet permettre de renvoyer des enfants issue d’adoptions dans leur pays d’origine. Intégrés, ils deviennent d’un seul coup clandestin. Dans le cas présenté ici, c’est une famille entiére qui peut potentiellement être détruite à jamais. Alors certes, Justin Chon use de ressorts qu’on peut trouver facile. Pour tout dire, il semble vouloir aligner un maximum de situations dans une seule histoire. Antonio a été voleur, il a un casier, sa femme ne veut plus voir son ex mari, qui décide de se réintéresser à sa fille à ce moment là, elle est enceinte, et en plus Antonio ne voit plus ses parents adoptifs. Voilà une liste non exhaustive. Mais ça fait beaucoup.
Alors bien entendu, ça tire un peu trop sur la corde. Mais on ne peut nier la sincérité du film. Ne serait-ce qu’avec sa mise en scéne, précise et offrant de magnifiques cadres. Mais aussi grâce à son casting, avec des acteurs qui sont tous parfait. La forme est là, le fond est là, le soucis tenant juste à un « trop plein » d’enve de bien faire. De vouloir faire pour tout le monde. Le sujet est rarement évoqué, donc on peut comprendre le désir de Justin Chon, cela rend seulement le film un peu trop « lours » par moment. Reste qu’il faut le voir !