Un Allen aux origines. Plaisant Blue Jasmine enduit d'un cynisme tapageur, d'un luxe brillamment détruit et d'une Cate Blanchett magnifiquement déconfite. Un retour en force et en amour. Reste cependant la légère déception de voir que Woody privilégie la production plutôt que la qualité, à vouloir faire un film par an on s’attarde bien moins sur l'essentiel. C'est toujours dommage.
Mais ne nous plaignons pas de le voir remonter la pente après avoir enfin lâché l'office de tourisme.
Ça parle seul, ça murmure, ça gueule, ça rigole, ça boit et ça le fait bien.