Les voix de Woody Allen sont impénétrables !
Ce maître de génie nous transporte une nouvelle fois dans son univers. Une histoire terre à terre proche du réel, l’anti-blockbuster. Il présente dans Blue Jasmine une femme, caricature d’une Bree Van der Kamp, un véritable modèle à la limite des années 50 (si tant est que cela est réellement existé ?).
Allen présente ici les castes de la bonne société blanche américaine une femme rangée derrière son mari. Le réalisateur dévoile une pointe d’asservissement des femmes face aux hommes mais aussi à la société en général.
Jasmine est donc rongée par une pression qu’elle s’inflige elle même de peur du rejet des autres. Une histoire qui porte sur une femme-enfant psychologiquement instable, une Jasmine French intelligente mais si fragile ayant peu de confiance en elle, odieuse, manipulatrice mais si attachante. Une sombre descente vers les abîmes d’une folie naissante et déchirante qui la rongera jusqu'à son suicide psychique.
Jasmine ne peut être Jasmine sans la figure et le talent de Cate Blanchett, une véritable performance. Un film réellement et sincèrement rangé du côté des femmes, merci Mr Allen pour ce merveilleux moment et cet hommage que vous nous rendez à toutes.
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