Point break
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Megan Turner (Jamie Lee Curtis) a toujours rêvé de porter l'uniforme de la police de New York. En devenant femme flic, cette jeune idéaliste espère faire régner la justice et l’ordre dans les rues. Durant sa première ronde de nuit, Megan s'offre un hold-up à main armée et n’a pas d’autre choix, que d'abattre l'agresseur qui l’a menacé. Cette violente confrontation aurait pu être classée comme légitime défense par sa hiérarchie. Mais lors de l’altercation, Megan, bouleversée, n’a pas remarqué que l'arme du braqueur a été subtilisée par un inconnu, et, dans l'incapacité de produire celle-ci, elle est suspendue de ses fonctions. Eugène Hunt, le quidam qui a subtilisé l'arme s’avère être un trader richissime fasciné par la mort - un personnage ambiguë rappelant le Patrick Bateman du roman “American Psycho” de Bret Easton Ellis. Le rôle incombe à l’acteur Ron Silver (“L’Emprise”). Pour Eugène, véritable sociopathe en sommeil, cette arme est un don Divin qui lui donne le pouvoir de tuer en toute impunité. Tout en cherchant à séduire la jeune policière - fragile et traumatisée - il va semer la mort dans la ville en gravant le nom de Megan sur chaque douille. Quand celle-ci comprend qu'il est le tueur que la police recherche, s’engage alors, une lutte sans merci, une traque dans un New York nocturne et clipesque. Trois ans après l’excellent “Near Dark” (“Aux Frontières de l’Aube”), road-movie vampirique, la réalisatrice Kathryn Bigelow signe avec “Blue Steel”, un thriller nerveux et impitoyable. Kathryn Bigelow pour mieux désarçonner le spectateur, rajoute au récit, une relation érotico-amoureuse dès plus tordue entre les deux protagonistes. Ce que le spectateur sait, l’héroïne, quant à elle, l’ignore. Une ellipse scénaristique perverse permettant au suspense de tourner à plein régime et de faire de “Blue Steel” un excellent polar urbain.
Créée
le 25 juil. 2020
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