Pétard...mouillé.
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le 14 févr. 2024
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Sachant la participation de la famille de Bob Marley dans la production de 𝐵𝑜𝑏 𝑀𝑎𝑟𝑙𝑒𝑦: 𝑂𝑛𝑒 𝐿𝑜𝑣𝑒, il était évident que le film manquerait de subtilité, tentant davantage d'écrire une légende que de relater fidèlement les faits. Malheureusement, cette approche se traduit par des erreurs dans la chronologie des créations musicales, et une volonté de mythifier l'artiste plutôt que de plonger dans la complexité de sa vie et de son œuvre.
Au-delà de ces choix narratifs discutables, le film souffre d'une écriture maladroite. Les dialogues sont souvent creux, et les scènes clés manquent de profondeur émotionnelle. Les performances générales oscillent entre le médiocre et le moyen, sans jamais véritablement briller. Kingsley Ben-Adir, dans le rôle de Bob Marley, s'efforce d'imiter les gestes et la présence scénique de l'icône, mais son interprétation semble mécanique plutôt qu'organique. Lashana Lynch, en tant que Rita Marley, est également sous-exploitée, son talent étant entravé par un script qui ne lui rend pas justice.
Même si le film souhaite revisiter la mythologie entourant Bob Marley, pourquoi pas, il aurait été nécessaire d'assurer une cohérence narrative au sein de sa propre diégèse. Les transitions abruptes et les incohérences scénaristiques laissent le spectateur désorienté, et l'absence d'un point de vue clair empêche le film de véritablement toucher son public. Si l'intention était de rendre hommage à l'artiste tout en réinventant son histoire, le résultat est malheureusement confus et peu convaincant.
En fin de compte, 𝐵𝑜𝑏 𝑀𝑎𝑟𝑙𝑒𝑦: 𝑂𝑛𝑒 𝐿𝑜𝑣𝑒 échoue à capturer l'essence de ce qui a rendu Bob Marley si influent et intemporel. Plutôt que de célébrer l'homme et son héritage de manière authentique, le film se perd dans une hagiographie superficielle qui ne parvient pas à honorer la complexité de son sujet.
Créée
le 17 sept. 2024
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