REVU EN BLURAY
Blake Edwards, le réalisateur du film, a souvent traité de l'alcoolisme à l'écran. Il a même mis en scène une de tragédie sur les alcooliques mondains dans le très beau " le jour du vin et des roses ". Dans boire et déboires, l'alcool est le moteur de la comédie.
Un homme doit trouver une femme pour une soirée avec un important client. Son frère lui présente une jeune femme bien sous tout rapport. Par contre, il ne faut jamais lui offrir à boire. La rencontre se déroule comme dans un rêve. Les deux protagonistes tombent sous le charmes. Et dans l'euphorie du moment, l'homme achète une bouteille de champagne pour accompagner un moment romantique. À partir de ce moment là, tout va dérapé.
Dans boire et déboires, la mécanique de la comédie est d'une rare précision. Au début, ce sont les personnages qui prêtent à sourire. Mais quand l'absorption de l'alcool s'esteffectué, les situations cocasses s'enchaînent à un rythme endiablées. Blake Edwards propose des scènes entre burlesques, vaudeville et satire de la bourgeoises américaine. La mise en scène est d'une grande efficacité. Pour couronner le tout, les acteurs sont tous formidable. Kim Basinger est loin de ces rôles de vamps. Bruce Willis est très à l'aise dans la folie. Et puis, il y a un John Laroquette d'anthologie. Boire et déboires fait partie des dernières grandes comédies de Blake Edwards.