Super film, un peu lent mais qui développe superbement bien le caractère de Ravel.
À un détail près, qui a son importance : dans sa démence, Maurice n'a pas eu de pertes de mémoire, et était totalement conscient de sa maladie dégénérative, qui touchait principalement son expression orale, son écriture et sa dextérité. Une simple lecture en diagonale de n'importe quel article biographique sur internet permet de s'en rendre compte.
Gros faux pas d'Anne Fontaine qui a soit zappé ce détail, ce qui serait ridicule, soit décidé de l'ignorer, ce qui serait encore pire, pour se permettre de caricaturer de manière grotesque et simpliste une maladie d'Alzheimer, où Maurice aurait tout oublié, même son Boléro, alors que ça n'a jamais été le cas.