Sorin + Clébard = sympatoche.
Il est sympa, Sorin. Il prend des gens, il les fait jouer dans son film, il prend un scénar tout simple avec des vrais morceaux d'Argentine rurale/bouseuse, il soigne des plans à fond d'écran et PAN il t'en fait un film.
Ouais, il est comme ca.
Là, en l'occurrence, il nous sort une grosse tartine de bons sentiments autour de l'histoire d'un homme qui a du mal à gagner sa vie et dont l'existence sera bouleversée par Le Chien (en francais dans le texte), un dogue argentin beau comme tout. Notons le caractère ouvertement fantastique de l'histoire tant les dogues argentins sont des machines à tuer teigneuses et immondes.
Encore une fois, Sorin, on aime ou on aime pas. Perso, devant Bombon el perro, j'me suis bien plu, même si l'histoire est un peu poussive et qu'on aimerait bien une vraie fin. Ca reste sympa, sans grande prise de gueule; à apprécier comme un conte, comme on apprécie Amélie Poulain ou le coup de bite nostalgique d'un ex.
Un film tranche de vie à lire de toute urgence pour les "dog people", les maniaques de l'Argentine et les snobs.