Avec beaucoup d'humour, Ozu moque les faux-semblants de la société japonaise des années 50 et son incapacité à communiquer Aux pesanteurs traditionnelles répondent les exigences vides de la modernité, renvoyées l'une à l'autre, incapables de tisser des liens entre générations. Mais ce n'est pas ce que veulent chacun, hormis s'amuser en trompant le temps ou les conventions, comme les formidables Isamu et Minoru. Cadrages répétitifs à la Tati, anecdotes d'un quotidien fermé sur lui-même, Ozu s'amuse de la magie des petits rien.