Une évocation du couple formé par Marthe et le peintre Pierre Bonnard. Un récit amoureux atypique avec ses moments de bonheur mais aussi son lot de souffrances. Loin des biopics convenus et académiques, Martin Provost (scénariste et réalisateur qui avait déjà abordé la peinture dans "Séraphine") brosse efficacement cette attraction mutuelle mystérieuse mais solide. La passion de l'amour à travers l'art pictural sur une durée de 50 ans scindée en trois époques distinctes (les deux premières sont les plus intenses). D'ailleurs, les scènes de dessin et de peinture, filmées amoureusement au plus près, sont superbes. D'ailleurs, d'un point de vue esthétique, les images réglées par le directeur de la photographie Guillaume Schiffman sont magnifiques (décors également superbes). Point de vue interprétation : le duo Vincent Macaigne / Cécile de France propose une prestation remarquable mais on peut aussi citer Anouk Grinberg et André Marcon (dans le rôle de Monet).