De vrais méchants, une intrigue solide et l’action qui ne démérite pas, voilà les ingrédients idéals

En pleine Guerre Froide, le MI6 se voit confier la mission de convoyer à l’Ouest une employée du consulat soviétique ayant en sa possession le "Lektor" (un lecteur de déchiffrement top secret conçu par les russes). Sauf qu’en réalité se cache une mystérieuse machination…

Après la première adaptation sur grand écran (James Bond 007 contre Dr. No - 1962) des aventures de l’agent double-zéro et son succès au box-office, les producteurs de l’époque s’empressa de mettre en chantier une seconde adaptation de l’un des romans (publié en 1957) de Ian Fleming.

Pour l’occasion, Terence Young retrouve Sean Connery, avec un budget bien plus conséquence (cela s’en ressent) et nous entraîne jusqu’en Turquie, à bord du fameux train de l'Orient-Express. Bons Baisers de Russie (1963) vient laver l’affront du premier film qui nous avait quelque peu déçu. Ici, on retrouve réellement ce qui va faire la force et de l’univers bondien au cinéma, avec de vrais méchants, une intrigue solide et l’action qui ne démérite pas (la scène de l’hélicoptère ou encore la rencontre avec Robert Shaw et le huis clos qui s’ensuit dans la cabine du train). Oubliez l’exotisme de la Jamaïque et faite place à la froideur paranoïaque des soviétiques.

Alors certes, le film n’est pas exempt de défauts et a tendance à se perdre en circonvolutions (120min de métrage qui aurait pu se voir raccourcir sans que cela n’impacte le film), notamment la séquence chez les gitans qui n’apporte strictement rien de plus à l’intrigue principale (si ce n’est de nous rappeler à quel point l’univers bondien peut être machiste).

Un nouvel opus qui prend ses marques par rapport au précédent, avec un Sean Connery toujours aussi efficace et crédible dans le rôle de 007.

(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2022)

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Sean Connery au complet :

James Bond 007 contre Dr. No (1962) ★★☆☆

Bons Baisers de Russie (1963) ★★★☆

Goldfinger (1964) ★★★★

Opération Tonnerre (1965) ★★☆☆

On ne vit que deux fois (1967) ★★☆☆

Les diamants sont éternels (1971) ★☆☆☆

Jamais plus jamais (1983) ★★☆☆

RENGER

Écrit par

Critique lue 27 fois

3

D'autres avis sur Bons Baisers de Russie

Bons Baisers de Russie
Torpenn
7

Un grand Bond en avant

Après le désastreux On ne vit que deux fois, poursuite de ma palpitante soirée Bond avec Bons baisers de Russie, second opus de la série. Un très bon cru, d'ailleurs, avec un Sean Connery beau comme...

le 18 juil. 2011

49 j'aime

26

Bons Baisers de Russie
DjeeVanCleef
6

Dialogue 2

« Dis papa, c'est quoi ce film sur les serveurs »? « Celui avec Yves Montand ? » « Oh c'est rigolo comme nom ! C'est lui Yves Montand ? » « Mais carrément pas ! C'est Sean Connery petite ! » « Oh ...

le 20 juil. 2014

47 j'aime

7

Bons Baisers de Russie
B_Jérémy
7

Les aventures de James Bond : 007 au pays des Soviets

J'adore les poissons combattants. Ils sont courageux, mais en général idiots. Celui-ci à part : il laisse les deux autres se combattre. Il sait attendre. Le survivant du duel sera épuisé. Et,...

le 14 août 2021

46 j'aime

44

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25