Pour tout vous dire, et pour bien commencer cette critique, autant citer une phrase de ma création ( phrase que j'espère profonde au plus haut point ) : si tu veux pas faire chier un mec, respecte le, et si tu veux pas que lui te fasse chier, ne t'attaque surtout pas à son enfance, parce qu'au final, si t'as plus de respect pour les autres, essaies au moins d'en avoir pour toi même. Et quand tu vois ce film le niveau de bassesse de cette foutue daube dont on va parler, tu comprends de suite que les mecs à la charge de ce projet sont soit des irresponsables, soit des handicapés.
Non parce quil faut arrêter de déconner, au bout d'un moment : les gens, t'arrêtes de les prendre pour des cons. A force de traiter les gens comme des pigeons, tu vas finir par grignoter des miettes. C'est véridique mon pote. Et puis sérieux, quand tu vois un tel film, mais tu te demandes clairement quelle idée a pu passer par la tête de tous ces types "en charge" du projet.
C'est pas pour être méchant que je dis tout ça, mais alors que le film continue sur sa lancée démoniaque, je me dis vraiment que tous ces GRANDS cinéastes sont de foutus genies incompris... nés dans une famille de dégénérés. En soit, je veux pas être méchant, c'est juste que quand tu présentes un travail comme ça, non, désolé, je peux pas l'accepter. Encore, si c'était un minimum travaillé, y'aurait de quoi se rattraper. Sauf que non, juste non.
Et puis surtout, que personne ne vienne me sortir l'argument du "c'est pour les enfants". Non parce qu'à part un gosse lobotomisé par "les vacances de ducobu" et élevé par ce DIEU d'Uwe Boll, je vois pas bien qui ça pourrait amuser. Et à partir de ce moment là, je me demande clairement ce qui a pu motiver le réalisateur pour faire un film pareil... Visiblement pas l'argent, puisque sa carrière a stoppée net.
Non parce qu'il faut en parler de cette fichue mise en scène : quel travail de tâcheron ! Le type essaie de nous proposer des scènes sans réels but ni logique, et se plante lamentablement. Et vous savez le plus beau dans l'histoire? C'est pas grave pour lui que ce soit moche, parce qu'au bout d'un moment il fait exactement comme le spectateur : Il n'en n'a plus rien à foutre.
Et puis bien entendu, au milieu de tout ça, il y a le casting. Une bête de casting. Un casting de bête. Un casting bête. Je préfère sans le "2", de toute façon, il n'y aura pas de suite. Que ce soit le gosse qui ne ressemble pas à son personnage ou le "prodigieux" Frank Dubosc, personne n'en a rien à carrer. C'est un peu comme si le truc était tellement mauvais que même le meilleur des salaires ne pouvait pas effacer une telle honte que celle d'avoir participer à une telle infamie.
Ah oui, et surtout, n'oublions pas l'écriture ! Est-ce réellement la peine d'en parler? Non. Mais je vais le faire quand même, j'ai envie d'entérer l'ambulance. Le scénario est inerte, les gags cramés, les dialogues hachés menu, le scénariste gît sur le bas côté des échecs, visiblement inerte lui aussi, et le spectateur, quand à lui, zappe pour s'éclater devant un autre programme d'une grande sophisticalité : "Les bronzés éclatent le sanglier". A suivre ...
Ps : Et j'en ai rien à foutre que les bronzés aiment les sangliers !
http://avion.blogs.allocine.fr/2015/08/la-daube-du-jour-boule-et-bill-2013.html