Pierce Brosnan tente de retrouver son flegme et sa décontraction de l'époque où il incarnait l'agent 007 au cinéma sur la période 1995-2002. Inutile de dire qu'il a lamentablement échoué pas aidé par un Renny Harlin qui continuer à souffler le chaud et le froid. Si le Finlandais est doué pour l'action pure (sans forcément remonter à 58 minutes pour vivre ou Cliffhanger, on lui doit récemment le très bon Funeral Killers), là, le film de casse, c'est plus compliqué.
Thomas Crown, déjà avec Pierce Brosnan, est passé depuis belle lurette. Ou les Fast and Furious. Et Braquage en or non seulement n'apporte rien de neuf mais est rempli d'effets idiots, d'un humour stupide tombant systématiquement à plat, et de rares courses-poursuites complètement nazes. Hmmm, maintenant, que j'y pense, déjà dans Driven, autre chef d’œuvre de Renny Harlin en 2001 avec Stallone alors en pleine période de vaches maigres, c'était déjà le cas.
En clair, je ne suis pas du tout convaincu par ce Misfits faussement chic mais carrément toc. Une casserole de plus dans la carrière de Renny Harlin. Entre Skiptrace, 12 Rounds et La Légende d'Hercule, il n'est plus à ça près.