« Vous avez combattu avec Wallace. Vous combattrez avec moi ! » Et à chaque fois que je visionne ce film, bientôt cent fois, je combats avec William Wallace et ses compagnons en soif de liberté, que ce soit à Falkirk, à Stirling, où à travers les magnifiques paysages de cette Ecosse sauvage.
Braveheart, c’est MON film tout autant que l’Irlande est L’île de Stephen ! Je l’ai découvert ado, mon père m’ayant loué le film à vidéo futur un jour où j’étais malade. (Sans doute l’une des rares belles choses qu’il ait faites…). Et dès que j’ai vu ce film, j’ai été happé dedans, j’ai été contaminé, je buvais littéralement chaque paroles, vibrait à chaque coups d’épée, chaque coups de hache, hurlait à chaque trahison, voyageait à chaque note de musique, et pleurait d’émotion. Aujourd’hui encore, je vis, traverse toujours toutes ces émotions. J’ai toujours les poils qui se dressent.
Braveheart, ce n’est pas qu’un film, ce sont des musiques d’anthologie, des musiques qui nous prennent à la gorge, des musiques qui nous transmettent des émotions à nous en faire frissonner l’échine. Toujours justes, toujours en adéquation avec les scènes du film.
Braveheart, ce n’est pas que des musiques, ce sont des paysages, on voyage littéralement lorsque la légende Wallace se met en marche à travers les highlands.
Braveheart, ce n’est pas que des paysages, ce sont des scènes de combats épiques et sanglantes. On ressent la violence rien que lorsque les deux armées se rentrent dedans en plein champs de bataille ! Les membres volent, le sang gicle ! C’est violent certes, mais c’est surtout la guerre. Retranscrite dans sa vision globale. Et l’on attend qu’une chose, prendre son épée et se jeter sur l’oppresseur anglais !
Braveheart, ce n’est pas que des scènes de combats, ce sont des personnages emblématiques, des personnages qui marquent. Edouard le Sec transpire la cruauté autant que son fils représente la niaiserie fadasse à l’excellence. Murron incarne la pureté, les aides de camps de William sont fidèles et charismatiques, un peu dérangé comme avec Stephen mais tellement marrant, Robert Lebrousse joue parfaitement le prétendant au trône d’Ecosse pris entre deux feux, entre les convictions de William et les ordres de son père « lépreux ignoble ». Rien que par son regard on sent qu’il est tiraillé, on sent sa rage lorsqu’il découvre qu’il est manipulé pour atteindre William, puis son dégoût face à son père. Et que dire de William Wallace, ce Mel Gibson, absolument fantastique de bout en bout. Une force de conviction dans la voix, un regard parlant encore davantage, et des répliques qui peuvent aiguiller la vie de n’importe quel homme.
Braveheart, ce n’est pas que des personnages, c’est un mot, une idée ! Le seul mot pour lequel tout homme est capable de prendre les armes pour le défendre, pour l’obtenir. La liberté ! Et à travers une révolte qui commence par un acte de vengeance, William Wallace est littéralement habité par cette recherche de liberté, non pas pour lui, mais pour tous les habitants de l’Ecosse. Et rien, ni personne ne réussira à le faire dévier de sa route, à le faire oublier ce pour quoi il se bat. Ni la défaite, ni la torture, rien ne peut le mettre en cage !
Braveheart, c’est un tout, un film parfait et maîtrisé de bout en bout. Un film qui m’a fait découvrir un homme : William Wallace ! Un film qui m’a fait adorer un pays : l’Ecosse. Un film qui me transporte, m’émeut et me parle à chaque fois que je le vois. Un film qui me fait envier et admirer une telle force de conviction. Un film qui me fait réaliser, que la liberté que j’ai aujourd’hui, et qui me paraît normale, ne m’est possible que grâce aux sacrifices d’hommes et de femmes par le passé.
Je vais m’arrêter là, car je pourrais continuer des heures à parler de Braveheart, tant ce film me parle. Mais plus que des mots, il vous faut voir ce film, découvrir cet homme se battre par amour et pour la liberté.
Bref, c’est chef d’œuvre !