Full Breakfast
Au même titre que le Magicien d’Oz, The Breakfast Club fait partie de ces films qui jouissent du statut de film culte aux Etats-Unis, alors qu’ils sont très peu connus dans nos contrées. Il suffit...
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le 28 mai 2014
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Inutile d'y aller par quatre chemins, je ne me suis penché sur The Breakfast Club que pour replacer dans son contexte la réplique fondatrice du study group de la (formidable) série Community lancée par Abed dans le pilote :
Résultat, merci Abed, j'ai plutôt passé un bon moment.
Présenté comme un pilier fondateur du genre teen-movie, The Breakfast Club se résume surtout à un huis-clos. Cinq lycéens en retenue un samedi, chacun pour une bêtise qu'on ignore. (Non) subtilité de départ, chaque personnage est un archétype. Le Jock, l'intello, la bizarre solitaire, la prom queen... Et le jeune délinquant rebelle. Ce dernier va enchaîner les provocations pour dérider ce petit groupe improvisé, les idées reçues vont une à une s'effacer pour rapprocher ce petit monde...
Il faut reconnaitre à John Hughes (meilleur scénariste que réalisateur à mes yeux) sa capacité à illustrer en quelques répliques un large panel des névroses d'une jeunesse synthétisée en cinq personnages. Quel âge terrible, entre les traumatismes profonds et les tempêtes naufrageuses de verre d'eau, tout est à égalité dans le désarroi ressenti. Rajoutez à ça quelques scènes jubilatoires et le tour est joué, impossible de rater la cible, le public visé devait forcément s'identifier. Ce n'est pas pour autant un film qui perd son intérêt si on le découvre une fois les émois de la puberté passée, bien que forcément, l'impact émotionnel de certaines scènes est minimisé et qu'il est compliqué de créer un lien avec les personnages.
Si la fin déborde un peu trop de guimauve à mon goût, l'ensemble est tout à fait plaisant, notamment parce que juste avant la guimauve, on a eu une scène de danse fabuleuse sur de la pop rock sooooo eighties.
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le 6 oct. 2012
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