Breaking the waves concentre à lui seul tous les thèmes favoris de Lars von Trier qui seront autant de marottes agitées au nez du spectateur durant sa prolifique carrière comme la mort, la folie ou une relation malsaine tout en les saupoudrant d’inédits comme le handicap ou la schizophrénie. Un film qui évoque les barrières franchissables ou pas, des aberrations que l’on peut faire par amour et de l’aveuglement qui s’ensuit. De plus, aucun violon ne vient signaler l’émotion qu’il serait idoine d’avoir lors des séquences où elle s’y prête ; la mise en scène est sèche et éthérée, aucun artifice factice ne vient polluer le film.