Le constat est grave, mais pas étonnant : Brice 3 est moins bien que son prédécesseur. Il respecte la logique qui stipule que les suites sont moins bien que l'épisode précédent, à savoir Brice 2.
Brice 2 n'existe pas car notre Brice de Nice l'a cassé me direz-vous. Eh bien justement, ce Brice 2 a le bon goût de ne pas exister, de ne pas avoir été fait, ce qui le rend à mes yeux inestimable, car cela signifie l'économie d'une séance laborieuse, devant un spectacle à l'humour bancal et douteux.
Brice aurait donc mieux fait de casser le 3 aussi. Mais malheureusement, il s'est loupé sur ce coup là.
On assiste donc à du n'importe quoi rarement drôle, où les talents de comique de Salomone, Dujardin et Cornillac réunis ne suffisent pas pour nous éviter à tout ce petit monde de tenter de nous faire rire avec des poulpes danseurs et des poissons chanteurs...
Je suis pourtant bon public, je suis fan de Bob l'éponge après tout, mais là, j'ai l'impression qu'on me prend pour un Brice de Nice...
Alors bon, tout n'est pas à jeter.
Cette suite est mieux que le tout premier sorti il y a plus de 10 ans.
Il y a un joli clin d'oeil à Dragon Ball.
Lorsque Brice arrive à Hawaii, le souriromètre (pas rire, faut pas déconner non plus) décolle un peu.
Clovis Cornillac s'avère précieux pour sauver l'ensemble du naufrage.
Jean Dujardin a une puissance comique indéniable, permettant de maintenir le film à flot.
Et on assiste dans la dernière partie à des moments enfin "drôles", bien écrits, bien trouvés: des Kass contre Kass assez détonnants.
Ce qui nous faire dire que Brice aurait dû rester sous son format d'origine : de sketchs...