Si vous ne l'avez pas vu lisez le petit résumé de la fiche du film pour avoir une idée de l'histoire.
Ce film a plusieurs gros défauts :
- pas de logique. d'où se laisser tabasser à répétition par l'homme de main d'un criminel doit t'assurer de pouvoir rencontrer ce dernier, et pas juste te faire descendre comme un con ? c'est pourtant ce que pense le héros, qu'on nous vend super intelligent.
- les héros sont censés être des lycéens mais ils ne vont jamais en cours, certains sont comme des rois de la mafia, ils parlent de "guerre" comme s'il y allait avoir une guerre des gangs, le héros fait des affaires avec son principal et lui demande de couvrir ses absences. du grand n'importe quoi. il y a même la "femme fatale", une jeune fille qui traîne avec les "mafieux" et cherche à séduire le héros. la transposition de tout cet univers déjà assez cliché chez les lycéens n'est pas crédible.
- le héros est super fort, super intelligent, super sûr de lui, bref chiant à mourir. pas du tout attachant. alors que deux scènes le tirent vers de grandes hauteurs pourtant : l'intro où il contemple mélancolique le cadavre de son ex est sublime, tandis que plus tard le flash-back d'une douloureuse dispute post-rupture est touchante et très juste (on sent l'amour qu'il a pu recevoir de son ex et auquel il n'arrive pas à renoncer). mais ces deux scènes sont malheureusement des exceptions dans le film, et le personnage se montre la plupart du temps antipathique, insensible et trop peu mis en difficulté pour être intéressant.
- la mise en scène abuse des ellipses et du montage saccadé, et se fait un plaisir d'alourdir les dialogues d'un max d'informations inintelligibles, ce qui fait qu'on comprend bien peu des tenants et aboutissants. on n'arrive pas à suivre le héros dans ses plans (peu logiques comme dits plus hauts), découvertes, compréhensions. le film ne nous embarque pas avec lui.
Emilie de Ravin même si on la voit peu fait du bon boulot.
Vu cette mise en scène et ce scénario très décevants je me fais du souci pour Star Wars épisode 8.