Je ne vais pas m'épancher longuement sur Bridget Jones : l'Âge de raison qui est la preuve une fois encore que lorsqu'un filon fonctionne bien, les producteurs vont tenter de l'exploiter jusqu'au bout, quitte à nous proposer une belle grosse merde.
Il n'y a pas grand chose à sauver dans cette suite. Hormis deux ou trois scènes un peu rigolotes, l'ensemble n'est qu'une succession de séquences ratées, de gags pas drôles et de moments franchement niais, voulant bien entendu nous faire comprendre que Bridget est dans son monde rempli de bonheur (la séquence où Zellweger et Firth courent l'un vers l'autre est absolument ridicule).
Le tout a été confié à une cinéaste au nom imprononçable, qui ne semble pas faire une grosse carrière dans le milieu du cinéma. On se demande quand même comment Zellweger a pu accepter de reprendre un tel rôle, de voir Firth se fourvoyer de la sorte et Hugh Grant de n'être qu'un tel faire-valoir.
Au final, l'histoire nous ramène au début du film à savoir Bridget qui revit un bonheur passionné avec le même personnage du début. Je ne comprends absolument pas l'intérêt quelconque de ce suite, n'étant même pas drôle.
Il serait peut-être temps qu'avant que ce ne soit Bridget qui ne devienne raisonnable que les producteurs cinéma le deviennent eux aussi. Si on peut comprendre que l'on ait envie d'exploiter un filon jusqu'au bout, qu'ils aient au moins la décence d'offrir aux fans quelque chose de potable. Dire qu'il y a eu un troisième film...