Accompagné d'une prostituée, un policier enquête sur le meurtre de travestis au bois de Boulogne.
Aussi bizarre que ça puisse paraitre, je n'ai jamais vu de films de Max Pecas, dont l'aspect nanar presque autoproclamé me gêne un peu ; alors, l'occasion a été prise de découvrir ce film-là, un des derniers de sa carrière, qui rejoint ceux du début, dans les années 1960, où Pecas tournait des polars coquins.
Ici, le film se veut dans un registre un peu plus réaliste, avec la participation de Marc Pecas (le fils de), policier de son état, dans l'écriture, et qui est je trouve dans la droite lignée des policiers des années 1980. Soit une plongée dans les coins interlopes de la nuit, avec tout le mauvais gout de ces années-là, avec beaucoup (mais beaucoup) de femmes toutes nues. Bien que ça ne soit pas drôle, du moins volontairement, le soutien-gorge semble ne pas exister dans ce milieu-là, ainsi que les tenues un peu longues. Car ça va rejoindre un autre de mes griefs sur le film, qui est que c'est épouvantablement mal joué ! Les comédiens et comédiennes présents sont des habitués du réalisateur, mais on voit tellement les grimaces, toutes les scènes où ils se battent pour de faux, à tel point que même sans arrêt sur image, on voit très bien que les coups sont tous retenus. Sans oublier le grand méchant ridicule à souhait, mais aussi mauvais soit le film, il y a sans doute quelque chose de sincère à faire un policier un tant soit peu crédible, mais sans tomber dans le débat sur le sexisme, on ne peut pas dire que les femmes y soient bien loties. Et si on excepte une courte présence de Brigitte Lahaie jouant une indic au début de l'histoire, ça ne me donne pas envie de découvrir le reste de la carrière de Pecas...