Un postulat de départ original, des scènes bien gores, quelques frissons... Brightburn a des arguments à faire valoir mais il se transforme rapidement en pétard mouillé; Une mise en scène sans éclat, un départ mou et des phases "hide and seek" à n'en plus finir ont eu raison de ce détournement malin de Superman.
La famille Breyer accumule les clichés avec cet enfant de l'espace qui veut coloniser le monde parce qu'il est arrivé bébé dans une capsule alien et en fait c'est une sorte de super prédateur maléfique qui vit mal son adolescence - oui c'est tiré par la cape - donc tout le monde va prendre cher. Dommage que le petit Brandon opère un changement d'attitude éclair; Impossible de vraiment s'attacher au gamin. Les sentiments de ses parents terriens adoptifs mettent un peu de piment dans cette boucle rage/traque/meurtre qui n'en finit jamais pour une conclusion nihiliste assez couillu mais qui ne s'embarrasse d'aucune explication narrative.
Brightburn c'est un cocon extraterrestre avorté, un curieux mélange entre DC Comics et La malédiction (1976), un projet soutenu par James Gunn mais qui n'a pas le génie de son producteur voir pas de génie tout du tout. Trop de pouvoirs et beaucoup d'ennui.